Cercle Psychanalytique de Paris

« Psychanalyse en marchant » par Rachida KACEM

Si l’aventure vous tente, je vous propose des séances de psychanalyse en marchant dans des jardins parisiens. En effet, en marchant, nous nous réconcilions avec la marche de notre inconscient ce qui débloque nos résistances et réveille notre créativité.

Selon Freud et Lacan, l’inconscient est toujours en marche et c’est pourquoi aux USA, la nouvelle thérapie se fait en marchant.

La méthode n’est pas nouvelle mais elle a le vent en poupe aux Etats-Unis.

Clay Cockrell s’y est mis un peu par hasard : un patient n’arrivait pas à trouver le temps de venir à son cabinet, il lui a donné rendez-vous dehors, les deux ont discuté en avançant. Depuis, trente à quarante fois par semaine, il part en balade avec ses patients.

Keith Johnsgard pratique la méthode depuis les années 1970, emmenant ses patients marcher dans les parcs proches de son cabinet. Il se dit convaincu par l’argument du côte à côte qui pousse aux confidences, comme lors des longs trajets en voiture : «En regardant dans la même direction, les patients sont moins sur la défensive, ils se sentent moins scrutés. » Il a déjà été prouvé, ajoute-t-il, que l’exercice permet de lutter contre la déprime. » A la fin de la session, les gens se sentent mieux, sans trop savoir s’ils doivent l’associer à l’entretien avec le psy ou à la marche de leur inconscient».

Sigmund Freud et Gustav Mahler, une psychanalyse-éclair, en marchant !

Voici un éclairage inédit sur la vie et l’oeuvre de Gustave Mahler : lors de son unique rencontre avec Sigmund Freud, celui-ci indique à Malher qu’il lui est impossible de faire

son analyse en 1/2 heure devant la taille et la complexité de sa demande, et l’entraîne dans une marche accompagnée de 4 heures, qui sera leur seule séance et s’avèrera déterminante.

S’en suivra « D’un pas mesuré » : indication que donne Mahler au début du premier mouvement de sa Symphonie n° 5. Celle-ci s’ouvre par une marche funèbre monumentale. La fanfare de trompettes est sans doute un lointain souvenir de l’époque où Mahler, enfant, entendait les appels de la caserne d’Iglau et assistait aux défilés militaires devant la maison de ses parents. Une maison qu’il fuyait, refusant d’assister aux coups terribles que son père portait à sa mère, jusqu’à l’en faire boiter. Cet insupportable traumatisme, Mahler finira par l’évoquer avec Freud lors d’une rencontre mémorable qui bouleversa sa vie. Les deux hommes se sont promenés un jour d’août 1910. Une promenade psychanalytique qui dura quatre heures ..… d’un pas mesuré.

« Mahler, d’un pas mesuré » du réalisateur Pierre-Henri Salfaty (Arte France)

Si, comme pour Mahler ou les analysants de Clay Cockrell, la marche de l’inconscient vous parle, contactez-moi :

Rachida Kacem

Tel. 06 20 33 18 80

e-mail : [email protected]


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