Cercle Psychanalytique de Paris

Chameau… chas mot

Il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans « le royaume des cieux », prétend l’évangile. Le film « Il est plus facile à un chameau… » nous en apporte une illustration. Pauvres riches qui n’arrivent pas à être heureux. Il semble bien pour s’en tenir aux apparences de la parabole qu’il soit impossible à un chameau de se faufiler dans le chas d’une aiguille. Pourtant avec la topologie lacanienne de la plastique des nœuds nous pouvons facilement faire passer tous les chameaux qu’on voudra  par le chas de la plus petite des aiguilles :

Dans le Réel, la topologie plastique du temps, selon Lacan, les êtres et les choses se réduisent à des mots.

Dans chameau il y a « chas et mot ».

Tout volume n’est que l’ extension d’une surface, ainsi même les plus gros chameaux peuvent se réduire à une surface.

Une surface n’est que le déplacement  d’une ligne. Toute surface peut donc se réduire à une ligne.

Une ligne est un rond topologique.

Un rond topologique peut aisément traverser le trou d’une aiguille. Toutes les couturières savent ça.

Ainsi, après réduction topologique, tous les chameaux du monde peuvent plastiquement se retrouver de l’autre côté du chas de l’aiguille et  se recomposer dans toutes les  figurations de  leurs aires.

Comme chantait Shin ran : «  Même les riches seront sauvés ! ». «  J’ai fait la magique étude du bonheur que nul n’élude », soutenait Rimbaud. Le bonheur est inévitable. C’est un des intérêts de la psychanalyse.


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